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30 janvier 2012

Immobilier 2012 : Les perspectives des notaires


Catégorie : Accueil
Posté par : olivier

Pour le Notariat, le marché du logement est probablement à un tournant. Le marché de l’ancien ne devrait pas être un bon cru en 2012. Dans la promotion immobilière, il est probable que 2012 sera en retrait par rapport à 2011.

 

C’est la fin d’un cycle qui aura duré plus d'une décennie, où tant en volumes qu’en prix, l’ensemble des marchés immobiliers a été dynamique. Selon la dernière note de conjoncture des notaires de France, il faut se rendre à l’évidence, les données macroéconomiques nationales et internationales vont mettre fin à ce dynamisme : « A la dégradation du climat économique, au durcissement de la fiscalité immobilière et à la quasi-disparition du prêt à taux zéro dans l’ancien vient de s’ajouter la baisse de la notation de la dette française par Standard and Poor’s, même s’il est permis de penser que son impact sur les taux d’intérêt sera faible. »

 

Dans l’ancien, 2012 ne devrait pas être un bon cru« Cependant, nous ne croyons pas que l’on revienne à des volumes d’environ 600.000 ventes comme en 2008. Nous tablons aujourd’hui sur 700 à 740.000 ventes », indique la note de conjoncture. Le marché reste soutenu par la distribution du crédit immobilier et les banques qui continuent à prêter aux particuliers, même si les conditions d’octroi sont plus dures en termes d’apport personnel et de durée. L’immobilier reste le placement refuge pour des investisseurs en quête de sécurité.

 

Dans la promotion immobilière, il est probable que 2012 sera en retrait par rapport à 2011 en raison du coup de rabot sur le Scellier. Pour les notaires, Il est toutefois possible que le PTZ+ 2012 crée la surprise :« N’oublions pas que le marché de l’ancien a été dopé en 2011 par le PTZ+ dont la distribution a été bien au-delà de ce qui avait été prévu. Il faudra attendre le printemps pour affiner notre jugement à ce sujet. Le volume du neuf sera également suspendu aux mesures fiscales qui pourraient être prises au début de la prochaine législature. Et là, il faudra attendre l’été prochain. »

 

En ce qui concerne les prix, il faut actuellement distinguer trois marchés : Paris intra-muros (et une partie des Hauts-de-Seine), puis les grandes métropoles de province dynamiques, la première et la deuxième Couronnes de Paris ainsi que le littoral de Nantes à Biarritz et de Perpignan à Nice, enfin le reste de la France à de rares exceptions. Pour Paris intra-muros, les prix pourraient faire preuve d’une certaine résistance dans les prochains mois, en raison de l’attractivité maintenue de la Capitale, portée actuellement par les opérations d’urbanisme. Pour le marché des grandes métropoles de Province, du littoral et de la Couronne de Paris, il devrait en être de même. Enfin sur le reste de la France à de rares exceptions, l’évolution des prix sera négative sans pour autant connaître une chute aussi brutale qu’en 2008 où en quelques mois il y avait eu des baisses de 10 à 15% voire plus.

 

Dans le neuf, les évolutions de prix sont toujours à analyser avec circonspection, car elles dépendent du type de programme proposé. On peut cependant penser que les promoteurs, pour attirer la clientèle de primo accédants, proposeront des produits généralement en retrait en termes de prix par rapport à 2011. Il pourrait en être autrement au 2ème semestre si de nouveaux dispositifs succédant au Scellier étaient mis en place pour relancer l’offre de logements.

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